Né dans le Périgord vert en Dordogne (24), dès son plus jeune âge, il a un goût exacerbé pour la nature et un profond respect de l’environnement qui l’a vu naître. C’est donc de manière naturelle et plus ou moins consciente qu’il s’est orienté vers une carrière dans les « Eaux et Forêts » et que, par la suite et avec le temps, il a éprouvé le désir mais aussi le besoin de peindre et d’écrire. Des créations et des écrits en immersion avec la nature, en
guise d’hommage à nos forêts.
Une passion artistique qui s’est construite au fil de ses rencontres et de ses rendez-vous avec des artistes, nombreux dans cette partie du territoire qu’est le Périgord. Une technique picturale qu’il a peaufiné suite à sa formation de pastelliste, en s’inspirant de nos ancêtres nomades chasseurs/ cueilleurs du paléolithique, en apprenant à se servir des éléments bruts qu’ offre la nature. Une quête et une connexion permanente, comme
source unique de créativité.
Une révélation aussi pour l’écriture, même s’il se considère plus auteur, qu’écrivain.
L’objectif qu’il s’est assigné, étant de sensibiliser le grand public au problème crucial de l’environnement afin de lui monter l’urgence qui est la nôtre aujourd’hui, de préserver et de protéger nos forêts pour l’avenir du vivant.
Un engagement militant qui prend aussi la forme d’une association dont il est l’un des coprésidents « SOS Forêt Dordogne » et dont l’objectif principal consiste à lutter contre la prolifération des monocultures. Lesquelles conduisent, de manière irréversible à la perte de
diversité et de biodiversité !
Une action qui se veut résolument positive, pour la simple et bonne raison, qu’il est désormais trop tard pour être pessimiste !

Une démarche artistique en perpétuelle évolution mais qui reste toutefois fidèle à cette double conviction que :


« L’Art se doit d’être au service de la Nature »
Et que
« L’œuvre doit être complice et non pas soumise ».


La nature, le paysage, la forêt, l’arbre et son écorce. Un infiniment grand qui tend en direction d’un infiniment petit et qui mène la figuration du réel vers l’abstraction d’une écorce. Une perception et une sensation de la matière qui le conduisent à sortir de ce qu’il voit, pour ne peindre que ce qu’il ressent, passant ainsi naturellement du visuel à l’émotionnel pur.
Raison pour laquelle, il reconnaît tout à la fois dans le travail de F. Krajcberg, artiste engagé, grand défenseur de la Forêt Amazonienne et auteur du manifeste sur le naturalisme intégral ; que dans celui des artistes italiens fondateurs du mouvement Arte- Poveraqui, dans les années 1965/1970 participent à la réflexion sur la dialectique entre la Nature et la Culture.

Représentation totémique de l’arbre

Des sculptures peintes ou des peintures sculptée, dont le piètement en bois précieux met en exergue le rôle prédominant du système racinaire et dont la verticalité de l’œuvre, symbolise l’arbre de vie en quête de lumière. Des pièces uniques qui peuvent être isolées à l’image d’un arbre esseulé ou groupées dans un univers forestier !

« Dans l’espérance de la vie d’un homme, la nature est la mesure de sa conscience et de sa sensibilité »

P. Restany

Une technique picturale à partir d’empreintes d’écorces ou de traces végétales, qu’il réalise à l’aide de pigments, de terres brutes, d’encres, de poudre de marbre, de chaux, de cendre, de colles, etc. Des mediums naturels qui, pour l’essentiels, proviennent de son terroir. Après quelques essais ou errances concernant le support, il travaille désormais sur des papiers artisanaux en provenance du Tibet, du Bhoutan ou encore du Népal, qu’il maroufle sur bois, pour une présentation plus aboutie.

Des réalisations qui se veulent engagées, sobres, épurées et intimistes, avec pour thème central « L’arbre et son écorce ». Un travail qui revêt une forme traditionnelle s’apparentant à des tableaux et qui peut être accroché sur des cimaises.